![]() Fichier pdf Merci à Patrick Vignaud pour ce document |
Ouvrage publié en 1910 sous le titre "Un vieux bourg fortifié en Bas-Limousin, Laguenne" |
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Aquina pourrait donc signifier baignée d'eau, Saigne ou Gane. En effet, les abords de Laguenne sont baignés par quatre petites rivières ou ruisseaux: 1° La Montane (rivière qu'on nomme aussi La Gimelle à cause des cascades de ce nom, qui sont en amont) ; 2° La valouze (rivière du Val), mieux connue sous le nom de Saint-Bonnette, qui, avant de s'unir à la précédente, touche aux premières maisons de Laguenne et reçoit La Ganette. Ce ruisseau traverse la petite ville ... |
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Au moyen-âge, ce fut une ville fortifiée, importante et commerçante aussi. Protégé par ses murailles percées de portes, l'enclos de Laguenne avait son église, ses maisons nobles dont une qui a vu naître un homme de marque et qui est arrivé jusqu'à nous avec le cachet de son époque ( la maison du cardinal Sudre ). Plus tard, elle perdit ses murailles de défense qui déjà à la fin du 15 ème siècle n'étaient plus en très bon état : en 1614, une délibération des habitants relative aux cloches de l'église et à une certaine quantité de métal qu'il convenait de mettre en lieu sûr disait que " le présent lieu et paroisse de Laguenne sont tous ouvertz et en danger d'estre prins et pillé ". Elle perdit ensuite son commerce et, finalement, devint une bourgade. Mais, il y a bientôt un demi-siècle, lorsque fut créée la déviation de la route de Tulle à Aurillac (route nationale numéro 120 qui passait autrefois à Sainte-Fortunade), qui traverse Laguenne, la vie commerciale réapparut et les Guennois revirent de beaux jours. Ce fut par Laguenne que nous arrivèrent à Tulle presque tous les produits du riche canton d'Argentat: lourdes charrettes chargés de vin, de bois, de céréales, «charretous» bondés de fruits, ânes surchargés de menues denrées sillonnaient chaque jour la grande rue du nouveau Laguenne. Mais voici venir le progrès, et, avec lui va s'envoler encore une fois le commerce de la petite ville. Adieu ce va-et-vient continuel de véhicules, la voie ferrée de Tulle à Argentat va drainer les marchandises du pays-bas et Laguenne se verra réduite à compter les quelques bourricots chargés des maigres produits du col de Louradour et de Ladignac. |
Flash info n°35 (Décembre 2001) |
Le 13 janvier 1901, par un petit matin froid, on peut l'imaginer, le maire guennois, M. GANIERE, préside une session extraordinaire, entouré de son conseil municipal (MM. ROUSSARIE, Adj, BOURGUET, NEUPONT, DELBOS, BORIE, FRAYSSE, ANDRAL, BOSCHE, MARGERIE, POUMIER et LABROUSSE) qui décident un secours pour les réservistes nécessiteux qui ont accompli en 1900 une période d'instruction militaire: M. PERUSSIE Léonard recevra 15 F et M. BOUYSSE Etienne 10 F. Cette année là, la commune compte 1071 habitants dont 324 électeurs. Nous avons 9 aubergistes (Vve LA BORDE, MASSOULlER, RALET, PELISSIER, SALLES, BOUYSSE, EYROLLE, PIMONT et LAUMONT). Les trois bouchers se nomment MALES, TOURETTE et LACOMBE. La brasserie fonctionne avec à sa tête le sieur WARNEVAG. Pour leurs couvre chefs. les habitants vont chez Michel MARGERY, Chapelier. La fabrication du pain est assurée par M. LABROUSSE. Six épiciers règnent sur l'alimentation : BOURGUET, TOURNADOUR, BOSCHE, CAQUOT, Vve EYROLLES et Dame BUSSIERE. Au détour des rues, nous remarquons les échoppes du cafetier BOURGUET, du Charron CREMOUX, des deux cordonniers CHASTANG et BOUYSSE, des trois marchands de vins BOURLAT, DEBAT et LAUMONT, des deux fabricants de chaussures : BORIE et Michel MARGERY, des deux forgerons PRESSET et VAUR ainsi que des deux meuniers MARGERY et MASSOULIER. M.DUBOIS dirige la Poste tandis que M. BROUSSARD et deux adjoints (VERDIER et ARTIGES) s'occupent de l'école. Les âmes guennoises ont le Père CHAUV AC comme curé (trois processions : St Martin, Ste Calmine et St Antoine). Les foires ont lieu les 13 février, 13 avri l, 13 août et 13 décembre. Sur le territoire guennois sont installés deux châteaux. la Salvanie de M. FARGE et le Chambon de M. ONDET. Les proverbes de décembre: "telle étable, telle bête", "bonne est la neige qui vient en sa saison", "décembre prend et ne rend pas". |
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Eloge funèbre Assemblée Nationale 13 novembre 1975 |
Pont Louis Pimont, Bergerac |
Tombe de Louis Pimont Bergerac |
Place Louis Pimont à Tulle |
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au fil des ans |
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